04 mai 2015. Douceur printanière et promesse
d'îles inexplorées (de moi et non encore envahies par les touristes) aidant, je me décidais à céder à Alizée qui tirait, tirait sur
ses amarres...
Ainsi, je sortais de l'hiver
et du port d'Egina dans un seul et même mouvement, cap sur les
Sporades.
Parti tard et faisant route sous une
brise évanescente,
je jetais l'ancre dès le soir à
l'abri du cap Sounion sous le regard bienveillant de Poseidon dont
l'esprit habite depuis 2500 ans le temple qui lui est dédié et qui
tout à la fois y domine et embrasse la mer Egée.
Il cherche sans doute la trace de ce
roi qui, en se jetant de désespoir dans cette mer depuis cette
hauteur pour avoir cru son fils mort, lui donna son nom. Mais rien de
tel ne se reproduisit puisque j'avais pris soin de hisser mes voiles
blanches... (indice) :-)
Le lendemain, j'appareillais pour Kea,
la plus proche des iles des Cyclades, dans laquelle j'avais eu
l'occasion de faire un rapide arrêt l'année dernière.
Sur le quai, j'assistais en direct à
la pêche d'un calamar (ici on dit un « octopus ») de
taille respectueuse ainsi qu'à sa mise à mort assez barbare je dois
dire, âmes sensibles s'abstenir...
L'étape suivante, Andros, allait me
donner l'occasion de découvrir cette île des cyclades que je ne connaissais pas
et cerise sur le bâto, de retrouver mes amis Hervé et Sophie que je
n'avais pas revus depuis Janvier, et qui rentraient justement d'une
virée dans les Sporades à bord de Mangareva.
Alizee sagement amarré au quai des pêcheurs
Andros qui portait auparavant le nom
d'Hydroussa est une île verdoyante grâce aux nombreuses sources qui
en émanent. Ici l'eau est abondante ce qui n'est pas la
carctéristique habituelle des îles dans les Cyclades.
Partie pour être une simple escale,
c'est finalement presque une semaine que je suis resté en compagnie
de Mangareva sur Andros, un coup de vent ayant sévi pendant environ 4 jours. Et
toutes les places de port n'étaient pas bonne à prendre, témoin
cet océanis plaqué contre le quai par des rafales de plus de 40
nœuds :
Alizée (et Mangareva) étaient
recouvert d'une belle croute de sel à l'issue du coup de vent ainsi
que d'une couche de poussière telle que je crois bien n'avoir jamais
vu mon bateau aussi sale !! Heureusement l'eau étant abondante
ici, c'est sans remords que j'ai pu procéder à un rinçage dans les
règles de l'art avant que de remettre le cap vers...les Sporades
bien sûr !!
A bientôt,
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