jeudi 28 mai 2015

Escapade dans les Sporades


04 mai 2015. Douceur printanière et promesse d'îles inexplorées (de moi et non encore envahies par les touristes) aidant, je me décidais à céder à Alizée qui tirait, tirait sur ses amarres...



Ainsi, je sortais de l'hiver et du port d'Egina dans un seul et même mouvement, cap sur les Sporades.



Parti tard et faisant route sous une brise évanescente,







  je jetais l'ancre dès le soir à l'abri du cap Sounion sous le regard bienveillant de Poseidon dont l'esprit habite depuis 2500 ans le temple qui lui est dédié et qui tout à la fois y domine et embrasse la mer Egée.








Il cherche sans doute la trace de ce roi qui, en se jetant de désespoir dans cette mer depuis cette hauteur pour avoir cru son fils mort, lui donna son nom. Mais rien de tel ne se reproduisit puisque j'avais pris soin de hisser mes voiles blanches... (indice) :-)



Le lendemain, j'appareillais pour Kea, la plus proche des iles des Cyclades, dans laquelle j'avais eu l'occasion de faire un rapide arrêt l'année dernière.







Sur le quai, j'assistais en direct à la pêche d'un calamar (ici on dit un « octopus ») de taille respectueuse ainsi qu'à sa mise à mort assez barbare je dois dire, âmes sensibles s'abstenir...









L'étape suivante, Andros, allait me donner l'occasion de découvrir cette île des cyclades que je ne connaissais pas et cerise sur le bâto, de retrouver mes amis Hervé et Sophie que je n'avais pas revus depuis Janvier, et qui rentraient justement d'une virée dans les Sporades à bord de Mangareva. 



Alizee sagement amarré au quai des pêcheurs




Andros qui portait auparavant le nom d'Hydroussa est une île verdoyante grâce aux nombreuses sources qui en émanent. Ici l'eau est abondante ce qui n'est pas la carctéristique habituelle des îles dans les Cyclades. 


















Midi pile !! 








Partie pour être une simple escale, c'est finalement presque une semaine que je suis resté en compagnie de Mangareva sur Andros, un coup de vent ayant sévi pendant environ 4 jours. Et toutes les places de port n'étaient pas bonne à prendre, témoin cet océanis plaqué contre le quai par des rafales de plus de 40 nœuds :









Alizée (et Mangareva) étaient recouvert d'une belle croute de sel à l'issue du coup de vent ainsi que d'une couche de poussière telle que je crois bien n'avoir jamais vu mon bateau aussi sale !! Heureusement l'eau étant abondante ici, c'est sans remords que j'ai pu procéder à un rinçage dans les règles de l'art avant que de remettre le cap vers...les Sporades bien sûr !!

Alizée et Mangareva à couple après les bourrasques 



A bientôt,








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